Language: French with biilngual preface in Engilsh and French
After the publication at the end of 2013 of the third and then at the end of 2016 of the fourth volume of the Monographie des Leguminosae de France, this second volume is devoted to the tribe Galegeae (sensu lato) and Hedysareae, supplemented by the treatment of three smaller tribes in France, the Robinieae, Sesbanieae and Thermopsideae. The monograph will be finalized with the future publication of volume 1, which will close a work to which the authors will have devoted twenty years.
Since the adoption of molecular phylogeny in observational botany, the tribe Galegeae is considered an artificial concept – unmistakably polyphyletic and composed of several groups of species forming clades that are themselves monophyletic. This is the reason why various authors have isolated, over the past twenty years, a few genera within the tribes Coluteae and Caraganae, and have therefore proposed very variable treatments for the tribe Galegeae. The overall nomenclatural work of this group seemed to be finalized, as it was only partially done. In particular, isolating the genus Galega and liquorice plant within distinct tribes seemed necessary to the authors. Thus, this vast historical tribe in legume systematics corresponds to several small, paucigeneric tribes and becomes, in its strict sense, monogeneric. Among them is the most emblematic genus of the Fabaceae, Astragalus. With its almost 3000 species, it alone sums up the complexity of studying this family, whose representatives are found in much of the world. If the number of species present in this edition is reduced, almost gaunt with regard to the diversity of the genus, the authors have proposed here a complete treatment of the genus before describing the French species, so that everyone can understand it in all its dimension. The tribe Hedysareae, which is particularly compact, has experienced profound nomenclatural upheavals in the delimitation of the genera composing it, following new phylogenetic studies, most of which have been published over the past ten years. Particularly correlated with morphological elements in the eyes of the authors, these molecular approaches have led them to integrate all these changes into their treatment, and in particular to retain the genus Sulla. In general, this volume retains the logic that was there in the previous volumes, either on the one hand to treat the species broadly, without retaining the varieties of low nomenclatural robustness, and on the other hand to systematically recast classical taxonomic approaches with regard to the most recently published phylogenetic studies, since of course they are correlated by synapomorphies.
The iconography remains a point to which the authors attach great importance, and the digital images of fresh plants will facilitate identification work.
Summary in French:
Après la publication fin 2013 du troisième puis fin 2016 du quatrième tome de la Monographie des Leguminosae de France, nous proposons aujourd’hui à nos lecteurs le deuxième volume, consacré à la tribu des Galegeae dans le sens large de son acceptation et à celle des Hedysareae, complété par le traitement de trois tribus plus réduites en France, les Robinieae, Sesbanieae et Thermopsideae. La monographie sera finalisée par l’édition du tome premier, qui clôturera un travail auquel nous aurons consacré une vingtaine d’années.
La tribu des Galegeae est considérée, depuis l’intrusion de la phylogénie moléculaire dans la botanique observationnelle, comme un concept artificiel, incontestablement polyphylétique, composé de plusieurs groupes d’espèces formant des clades qui sont, eux, monophylétiques. C’est la raison pour laquelle différents auteurs ont isolé, depuis une vingtaine d’années, quelques genres au sein des tribus des Coluteae et des Caraganae, et ont donc proposé des traitements très variables de la tribu des Galegeae. Le travail nomenclatural global de ce groupe nous semblait à finaliser, car il n’était fait que partiellement. En particulier, isoler le genre Galega et les réglisses au sein de tribus distinctes nous semblait s’imposer. Ainsi, cette vaste tribu historique de la systématique des Légumineuses correspond à une somme de petites tribus paucigénériques et devient, dans son sens strict, monogénérique. Parmi eux se trouve le genre le plus emblématique des Fabacées, Astragalus. Avec ses presque 3000 espèces, il résume à lui seul la complexité d’étude de cette famille, dont des représentants se trouvent dans une grande partie du Monde. Si le nombre d’espèces présentes dans notre dition est réduit, presque famélique au regard de la diversité du genre, nous avons proposé un traitement complet du genre préalable à celui des espèces françaises, afin que chacun puisse bien l’appréhender dans toute sa dimension. La tribu des Hedysareae, qui est particulièrement compacte, a connu quant à elle de profonds bouleversements nomenclaturaux dans la délimitation des genres la composant, suite à de nouvelles études phylogénétiques, la plupart publiées depuis une dizaine d’années. Nous semblant particulièrement corrélées aux éléments morphologiques, ces approches moléculaires nous ont amenés à intégrer toutes ces évolutions dans notre traitement, et en particulier à retenir le genre Sulla. De façon générale, ce volume conserve la logique qui a été la nôtre dans les tomes précédents, soit d’une part de traiter les espèces dans une approche large, sans retenir les variétés de faible robustesse nomenclaturale, et d’autre part de refondre systématiquement les approches taxonomiques classiques au regard des études phylogénétiques les plus récemment publiées, dès lors bien évidemment qu’elles sont corrélées par des synapomorphies.
L’iconographie reste un point auquel nous attachons une grande importance, et les images numérisées de plantes fraîches vous permettront, nous l’espérons, de faciliter votre travail d’identification.