Language: French
The tenth volume of the Histoire Naturelle, Générale et Particulière, originally published in 1763, is devoted to the continuation of the exotic quadrupeds. Various species from America, Asia and Africa are treated here: the muskrat, the desman, the peccary, bats, flying squirrels and other non-European squirrels, anteaters, pangolins, the armadillos, the paca, the opossum and some other marsupials. For each animal, as always, Buffon writes a general "history", followed by an anatomical description by Daubenton, who also continues the complete catalogue of the corresponding objects kept in the Cabinet du Roi.
Less attractive in appearance than volumes 9 and 11, rich in species known to the public and specific to literary developments (the lion, the elephant, etc.), devoid of any general chapter in which Buffon could expose his major theoretical views, this volume may seem somewhat dry. However, the zoological work accomplished here is considerable, and while Daubenton continued to produce authoritative anatomical data until the 19th century, Buffon, combining direct observation, erudition and the application of general principles established since 1749 (such as the theory of climates), helps to bring order to groups whose systematics are still very muddled. Abundant iconography (57 inset engraved plates) scientifically enriches and aesthetically embellishes the book.
Summary in French:
Le dixième tome de l’Histoire Naturelle, Générale et Particulière, daté de 1763, est consacré à la suite des quadrupèdes exotiques. Sont ainsi traitées ici diverses espèces d’Amérique, d’Asie et d’Afrique : l’ondatra, le desman, le pécari, des chauves-souris, les écureuils volants et d’autres écureuils non européens, les fourmiliers, les pangolins, les tatous, le paca, l’opossum et quelques autres marsupiaux. Pour chaque animal, comme toujours, Buffon rédige une « histoire » générale, suivie d’une description anatomique par Daubenton, lequel poursuit également le catalogue complet des objets correspondants conservés au Cabinet du Roi.
Moins attrayant en apparence que les volumes 9 et 11, riches en espèces connues du public et propres à des développements littéraires (le lion, l’éléphant…), dépourvu par ailleurs de tout chapitre général dans lequel Buffon pourrait exposer ses grandes vues théoriques, ce volume peut sembler quelque peu sec. Pour autant, le travail zoologique accompli ici est considérable, et tandis que Daubenton continue de produire des données anatomiques qui feront autorité jusqu’au XIXe siècle, Buffon, mêlant observation directe, érudition et application des principes généraux établis depuis 1749 (comme la théorie des climats), contribue à mettre de l’ordre dans des groupes à la systématique encore très embrouillée. Une abondante iconographie (57 planches gravées hors-texte) vient enrichir scientifiquement et agrémenter esthétiquement l’ouvrage.